Nous sommes de retour!

dimanche 19 juillet 2009

Le retour

Vous auriez deviné, le voyage est fini.
Il faut bien conclure ce voyage, donc voici le court récit depuis notre nuit à Myrtle Beach.

La fin s'est déroulé sans trop d'histoire. Nous avons quitté Myrtle Beach après un buffet-déjeûner (bizarrement, il y avait beaucoup de fruits dans nos assiettes) pour faire les 19h de route qui nous séparent de Montréal. Nous traversons la Caroline du Nord, la Virginie, le Maryland, le Delaware et le New Jersey sans trop d'évènements.

On s'arrête pour la nuit dans un Service Area (un Turnpike au New Jersey) juste avant la tombée de la pluie. Un gros orage se prépare! On passe notre dernière soirée dans le VR à regarder les éclairs au loin, à se prendre un verre de vin, à prendre sa douche à pluie battante, à jaser et à célèbrer notre voyage.

Au premières heures du matin, notre chauffeur matinal désigné prend la route pendant que nous dormons encore et poursuit notre traversée des États-Unis vers Montréal.

On s'arrête avant le poste-frontalier de Lacolle pour faire un brin de ménage du VR et s'organiser pour passer la douane. Nous avons droit à 2 bouteilles de vin et 750$ de dépenses chacun. Il n'y a eu aucun problème avec le 750$ de dépenses, mais certains ont pris un peu plus que leur quantité permise de vin (on ne pointe personne en particulier!). Après répartition des bouteilles, on détermine que l'on va devoir payer les taxes sur 5 bouteilles de vin et 4 bières. Nous reprenons chemin et arrivons donc à la frontière. Après un scan rapide des passeports, le douanier nous demande si on apporte de l'alcool et Veers d'y répondre 21 bouteilles de vin et 4 bouteilles de bière. Je ne sais pas si le douanier n'était pas bon en mathématiques ou s'il s'en foutait tout simplement, mais 30s plus tard, nous pénétrons au Canada, l'air un peu étonné, sans devoir payer quoique ce soit.

Nous sommes au Québec, notre épopée aux États-Unis est terminée. Veers met du Cowboy Fringants dans le VR, et la dernière heure du voyage se fait, contrairement au reste du voyage, en silence. Si 20 mots se sont échangés entre la frontière et Boucherville, c'est beau.
Chacun est pris dans ses pensées.
Réalisant tristement que le voyage se termine?
Rejouant dans sa tête les bons moments de ce voyage?
Pensant aux amitiés qui se sont resserrées ou créées?
Réalisation de l'exploit que nous venions d'accomplir?
Réalisation que c'est magnifique ailleurs, mais chez nous, c'est chez nous?

Je ne peux vous dire ce que pensait mes compagnons, mais pour moi, ce silence, parce qu'il a été vécu en commun, est un témoignage de l'amitié et du rapprochement qui s'est fait entre chaque membre de ce voyage. Sans se parler, tout le monde a compris que nous avions besoin de ce moment d'introspection.

Je profite d'ailleurs de ce post pour remercier mes compagnons. Buzz, Jenn, Evelyne, Flash, Veers, Hélène, et bien sûr Van: je vous remercie du fond du coeur pour ce magnifique voyage que vous m'avez permis de faire. Je n'aurais pu choisir de meilleur groupe pour vivre cet expérience.

Merci aussi à nos netspectateurs qui nous ont suivi dans notre voyage et nos conneries.

mercredi 15 juillet 2009

Wildlife

Je me suis fait demandé par plusieurs personnes quels animaux nous avons vu pendant notre périple. Donc voici une liste non-exhaustive qui me vient présentement à l'esprit:

- Coyote, à Yosemite National Park dans un golf
- Dauphin, à Myrtle Beach
- Armadillo , version roadkill, au Texas
- Chauve-Souris, à Death Valley
- Coquerelle, à Death Valley
- Scarabée, au Nouveau-Mexique et en Californie
- Urubu à tête rouge (pas mal partout)
- Stellar Jay, un peu partout, dont au Grand Canyon
- Alligator, version roadkill, en Louisiane
- Chien de prairie (on devine, car il faisait noir. On voyait le reflet des yeux à la frontale et vaguement la forme) à Napa Valley
- Aigrette, en Louisiane
- Buffalos au Wyoming
- Sauterelle géante (sur le bord de la route suivi de sur le côté du VR sur la route) au Texas et en Alabama
- Grosses vaches cornues au Nasa Space Center, Texas
- D'autres grosses vaches cornues au VLA, Nouveau-Mexique (cout'donc, les vaches, c'est des geeks de l'espace comme nous ou quoi?)
- Béliers, à Hoover Dam, Nevada
- Chevreuils un peu partout (vivants et bien sûr en roadkill)
- Antilope (Pronghorn) au Nouveau-Mexique, Arizona et Nevada
- Une roche en forme de chèvre de montagne peinturée en blanc assez réaliste que j'ai arrêté le VR
- Jackalope :-)
- Mouflon, à Hoover Dam, au Nevada
- Lapins (2 évités de justesse sur la route), en Californie et au Texas
- Des lézards, un peu partout
- Des otaries, à San Francisco
- Un ours, à Yosemite National Park
- Un oiseau beige avec une ligne blanche sur les ailes que nous n'avons pas encore identifié (dans le coin du Nouveau Mexique et de l'Arizona). AH HA !!! Trouvé c'était un "Northern Mockingbird" (Moqueur polyglotte)
- Plusieurs baleines à bosse, version maillot rose, à Myrtle Beach

lundi 13 juillet 2009

Mes coups de coeur américains

Nous sommes lundi soir. Il y a maintenant 24 heures que le retour à la réalité s’est effectué pour nous tous, à notre grand désarroi. Aux prises avec un fort sentiment de nostalgie, je profite de cette vague d’émotion pour partager avec vous quelques moments marquants, certains tout petits et d'autres énormes, mais tous d'une grande valeur qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire. La sélection fut extrêmement difficile car l’entièreté de notre aventure fut parsemée de coups de cœur… mais bon, puisqu’il faut choisir, voici mon palmarès :

1- Une soirée festive et magique à la Nouvelle-Orléans

Depuis toujours, je suis une mélomane assumée : la musique a toujours fait partie intégrante de ma vie. Et étant également fan de jazz, je trépignais d'avance à l'idée de passer une soirée dans un club de la Nouvelle-Orléans. Pour moi, il s'agissait d'un véritable retour aux sources, une fenêtre sur le passé... comme si la trompette, la clarinette, le piano et les drums sonneraient plus vrais que nature, incroyablement campés dans leur terre natale. Nous avons donc débuté notre soirée avec un repas gargantuesque dans un resto du Quartier Français -où, vous vous en doutez sûrement, friture et opulence ne faisaient qu'un ! Ensuite, cap vers les rues, là où tout a commencé. Après quelques pas, nous sommes rapidement noyés dans une mer humaine de paillettes, masques et décolletés (parfois trop) révélateurs: la Nouvelle-Orléans nous a accueillis à bras ouverts dans tout son délire. Nous dénichons par la suite un petit bar de jazz, la Maison Bourbon: tables de bois massif, quartet de jazz authentique, faune bigarrée mais tout aussi charmée que ravie de faire partie de ce moment... et bien sûr, alcools à flots. Les conditions gagnantes étaient réunies pour faire des feux d'artifices... Ce qui arriva dès l’envol des premières notes dans la nuit chaude. S'en suivit des heures de plaisir gourmand (où était-ce plutôt des minutes... comme le temps file trop vite quand on est en transe !) à écouter, regarder, se connecter avec la musique. Et alors que mon petit coeur n'en finissait plus de battre à tout rompre, le chanteur entama « What A Wonderful World » de Louis Armstrong... pas une grande surprise, me direz-vous, mais ça a tout de même eu l'effet escompté: j'ai fondu. Les yeux emplis de larmes, toujours rivés sur la scène, je me laissai lentement bercer par la puissante voix éraillée du chanteur, avec une touchante pensée pour mon grand-père, qui est à l'origine de mon amour inconditionel pour cette musique. Ça y est, je suis désormais envoutée: la Nouvelle-Orléans m'a complètement conquise, et je retournerai me perdre dans cette folie musicale si caractéristique… bientôt j’espère.

2- Merveilleuse San Francisco

Dès le début de la planification du voyage, il était absolument impératif pour moi de visiter San Francisco, dussé-je me battre jusqu'au sang… évidemment ce ne fut pas nécessaire, car tous souhaitait la compter parmi nos destinations. C'est une ville tout simplement extraordinaire: grouillante de vie mais où plane toujours de ce sentiment d' « easy-goingness » apportée par les beatniks... son pont vertigineux, son charme victorien, ses courbes vivantes et surprenantes, sa vue imprenable sur l'océan et ses quartiers légendaires où de grands mouvements sont nés (Casto, sa communauté gaie et Harvey Milk, par exemple)... tout en San Francisco est marquant. Ayant décidé de louer une voiture pour nous balader en son antre, Van, Flash, Jen, Buzz et moi-même avons parcouru les rues de la ville, question de la savourer le plus possible, notre passage n'étant que (trop) bref: quelques pas par ci, quelques photos par là -sans oublier deux ou trois niaiseries, tout au plus !! Nous avons terminé cette virée par la dégustation de gelatti dans Castro, alors que le soleil descendait lentement au loin: déjà l'heure pour nous de partir ! Même si mon coeur saigne encore et toujours de ne pas savoir pu explorer davantage les rues de San Francisco, cet aperçu a bel et bien confirmé qu'il s'agit incontestablement d'une de mes prochaines destination-vacances.

3- Une soirée endiablée à Vegas

Las Vegas se résume en quelques mots: party, casino, alcool, pitounes, argent... party et encore party. Toutefois, cette ville trop grande pour la nature, effrénée et insomniaque est d’un charme fou, dans son genre. Tous les passagers du VR se sont fait rapidement engloutir par la Strip, ces hôtels impressionnants et ô combien quétaines, ces répliques de grandes villes, ses badauds éclectiques et j’en passe. Nous avons logé au Luxor, un hôtel où l’entrée est gardée par un immense sphinx –j’ai bien dit quétaine, non ? Après un somptueux repas dans le ventre de la bête (!!), nous sortîmes pour déambuler sur la Strip, question de sentir l’électricité toujours palpable dans l’air de cette capitale de l’excès. Lumières scintillantes, spectacle de jets d’eaux en face du Bellagio, foule incroyable dans la rue : oui, c’est bien Vegas !! Par la suite, alors que le petit matin s’annonçait tranquillement, Jen, Buzz et moi-même trouvîmes un after-hour où nous avons dansé et bu sans relâche jusqu’au petit matin… là encore, Vegas s’est exhibé dans toute sa splendeur : seins refaits, décolletés plongeants, talons hauts Prada, chemises Parasuco et plus encore… et bien que nous ne nous sentions pas tout à fait à notre place, le Drail’s nous a offert de la musique tout simplement hallucinante, ce qui nous a agréablement sustentés. Et comme nous marchions aux pâles lueurs du soleil levant, j’ai conclu cette folle soirée en me disant que nous avions vécu Vegas comme elle le méritait… ce qu’un sympathique tenancier de bar western en Arizona me confirmera le lendemain soir. Viva Las Vegas !

4- Les séquoias de Yosemite National Park

Qui dit côte ouest dit séquoias. Il était donc simplement logique de profiter de notre passage par la Californie pour aller se promener dans un parc national où se retrouvent ces arbres vénérables. Je comptais d'ailleurs probablement parmi les plus excités de visiter le Sequoia National Park. Quelques-uns d'entre nous avons donc quittés le VR pour se taper les quelques miles qui nous séparaient des séquoias... et chaque pas en valu la peine: arrivés au pied de ces géants de la nature, je ne pouvais que me prosterner devant leur impressionnante stature, inexorable au temps qui passe. Ce sont des arbres magnifiques, magistraux, empreints de sagesse et de force. Malheureusement, en raison de leur statut menacé, nous ne pûmes les admirer que de loin – so much pour mon désir de faire un câlin à l’un d’eux ! Qu'importe, je me considère choyée d’avoir pu réaliser un de mes rêves : je me suis fait momentanément engloutir par cette forêt pour contempler ces splendides mastodontes... en écorce et en sève !

5- D’étonnantes lumières au Texas

Voici maintenant un petit fait divers arrivé en plein Texas: dû à un horaire très serré pour honorer toutes les destinations, nous avons roulé durant deux jours afin de nous rendre du VLA à Houston. J'étais sur le shift de nuit avec Buzz, qui s'est caractérisé par un bon 300 miles en ligne droite et peu de voitures sur la route, donc sans grands stimuli... le trajet était long et assez pénible... mais soudain, des centaines de minuscules lumières rouges commencent à briller sur le fil de l'horizon. Notre curiosité est piquée, et nous découvrons de plus en plus de ces mystérieuses lumières au fur et à mesure que notre VR s'enfonce dans la nuit texane. Les hypothèses commencent à fuser: aéroport ? usines de pétrole ? Prise dans mes réflexions, je remarque à peine une éolienne à droite. Et la réponse fut: il s'agissait bien de milliers d'éoliennes dont les lumières de repère scintillaient à l'unisson, et au centre desquelles nous roulions. Le spectacle est magique, iréel, inattendu (d'autant plus que le Texas est surtout renommé pour son pétrole). Bref, ce fut un moment précieux, un beau cadeau qui a bien terminé notre nuit de route !

6- Le charme de Pie Town

Je termine cette énumération par un délicieux petit moment : Nous nous entendons tous sur le fait qu’un des buts de notre road-trip était de voir les magnifiques paysages, mais aussi de pouvoir traverser des villages et rencontrer des gens qui n'auraient sûrement pas croisé notre route en d'autre occasion. C’est ce qui nous est arrivé alors que nous fendions la route du Nouveau-Mexique, en direction du VLA. Étant co-pilote, j’avais remarqué sur la carte une ville du nom de Pie Town, qui tombait pile sur notre trajet : il nous fallait donc l’honorer de notre passage, à plus forte raison pour saluer la dent sucrée des Girard ! Dans cette ville, tout est sous le signe de la tarte: camping, magasins... même un Pie-O-thon est prévu en septembre ! Nous sommes donc arrêtés en face d’une petite boutique, malheureusement fermée en raison du 4 juillet. Soudain, alors que nous nous apprêtions à repartir, un vieillard approche au loin en clopinant: salopette élimée, barbe blanche, bottes de travail… il nous informe en marmonnant que d’autres boutiques se trouvent plus loin. Merci monsieur, nous reprenons la route. Nous arrivons à une charmante boulangerie-café. Deux femmes sont derrière le comptoir, et nous offrent en souriant une magnifique tarte aux cerises parsemée de cœurs, qui était en réalité destinée à un autre client. Nous sommes foudroyés par leur gentillesse. Avant de quitter, nous apprenons que l’une d’entre elles a visité le Canada et qu’elle a adoré son voyage. Qui l'aurait cru ? Ceci est donc un bon exemple du sens profond de ce voyage, à mes yeux: de belles rencontres humaines, bien que furtives, bien qu’éphémères… Je crois que chacun des passagers aura vécu à sa façon cette connection plus personnelle avec les États-Unis, qui aura contribué à enrichir considérablement cette aventure.

Je conclus donc mon billet avec un petit mot pour tous les participants à ce périple: Veers, Hélène, Van, Benthos, Flash, Jen, Buzz, je vous remercie de m’avoir permis de réaliser ce rêve un peu fou, voire un peu suicidaire de partir à 8 personnes dans un simple VR sillonner 13 000 km de routes américaines. Cette expérience m’a profondément apporté et restera à jamais dans mon cœur… grâce à vous. Merci pour tous ces beaux moments, tous ces fous rires, toutes ces insides persistantes qui pimentaient notre quotidien. Merci pour votre complicité, pour votre présence et votre camaraderie dans les bons comme dans les mauvais moments. Je vous aime tous très fort. Et finalement, un immense merci à la vie, qui m’aura une fois de plus confirmée que rien n’est impossible, si la volonté est au rendez-vous. ROAD-TRIP BABY !! ☺

dimanche 12 juillet 2009

Myrtle Beach

Dernier arrêt de notre voyage!!

Nous sommes arrivés à Myrtle Beach vers 13h (c'est le plus tôt que nous sommes arrivés à une destination depuis le début du voyage). Nous essayons de faire notre check-in au Best Western, mais il est malheureusement trop tôt (check-in officiellement est à 16h). En attendant nous demandons où l'on peut stationner le RV car leur stationnement est un peu petit.

À ma grande surprise, je me fais dire qu'il n'y a pas de stationnement de RV ! Bon, d'accord, poche pour un hôtel de ne pas pouvoir accommoder ses invités, la seule chose que la commis me dit, c'est d'essayer le camping de RV 12 km plus loin... On va regarder ailleurs. On vérifie un petit motel miteux à côté, qui semble avoir 30-40 places de stationnement vides. Ils ne veulent rien savoir mais me recommandent de contacter la ville pour savoir où stationner. Je contacte donc la ville de Myrtle Beach - Département des parcomètres pour leur demander. Ils ne savent pas où je peux stationner. Je leur demande si je peux me mettre au travers 4 places et payer les 4 parcomètres. Non plus. Elle me dit de contacter les informations générales de la ville. Je contacte les informations générales de la ville. Je ré-explique à la petite madame ma situation. Elle comprend d'abord que je cherche les directions pour le port. Elle comprend finalement ma requête, mais ne sait pas, elle non plus, et transfère à quelqu'un d'autre et me parle d'un laissez-passer A38 et me transfère au département de Police de Myrtle Beach.

Mary, du département de Police, m'informe qu'il y a un réglement (on dirait plus ou moins récent) qui interdit le stationnement de RV dans des lieux/stationnement publics. C'est compréhensible un peu pour ce genre d'endroit, sinon tous les stationnements de la ville seraient pris par des RVs... Un RV prend la place de 4-5 voitures (ou 6-7 dépendant de la taille) et, d'après ce que l'on a vu, transporte en général 2-3 personnes. On a même vu 3 RVs (les gros, grandeur autobus) qui se suivent sur l'autoroute, donc définitivement ensemble. Nous, on rentre (limite comfortable) 8 personnes dans un petit RV de 31 pieds... ils pourraient rentrer 24 à 32 personnes là-dedans, mais ils sont 6... quelle pollution.

Fermons la parenthèse et revenons-en à la ville des fous et à mon laissez-passer A38. Donc, Mary me dit que c'est interdit dans les endroits publics de la ville. Il me reste donc les stationnements privés. J'essaye de pousser un peu plus et elle va voir avec son superviseur. Mes compagnons de voyages sont en maillots de bain, crémés, prêts à faire le bacon sur la plage et attendent avec impatience que l'on trouve une solution pour stationner le RV. Mary me revient et me demande à quel Hôtel on reste et retourne vérifier avec son superviseur. Quelque minutes passent et finalement le superviseur (je devine) Dick prend la ligne et m'indique que l'hôtel "Camelot" a un stationnement pour le trop plein de leur stationnement principal. D'habitude, ils envoyent les RVs là. Il me dit de demander à mon hôtel de les contacter voir si on peut se stationner là. Je remercie Dick et (insérer musique d'Astérix dans la maison des fous) je retourne au Best Western reparler à quelqu'un d'autre. Je ré-explique la situation et ce que le département de Police m'a dit. Ma malchance... c'est un nouveau encore en training. Sa collègue lui dit d'appeler le Camelot pour voir. Ce qu'il fait. Il n'y a pas de problème au Camelot (yéé!). Je lui demande si le Camelot est loin. Il ne sait pas... 1 mile? 5 miles? pas autant que ça... bon. Il m'offre de faire mon check-in parce que nos chambres sont prêtes (oui, tant de temps que ça !). D'accord, on va faire ça avant de donner la bonne nouvelle aux autres. "Parfait monsieur, il me faudrait une pièce d'identité de tous les invités qui vont rester à l'hôtel"...... (musique de la maison des fous qui commence à accélérer) retourne au VR, récupère passeport ou autre pièce d'identité de mes compagnons. Retourne au Best Western. Complète péniblement le check-in (on est vendredi après-midi.... nous nesommes pas les seuls à arriver à Myrtle Beach et la dame au comptoir fait aussi la réceptionniste). Enregistrement finalement fait, je retournes au VR. Tout le monde débarque le stock et Van et moi allons stationner au stationnement du Camelot. Arrive là, le stationnement est presque plein, certaines personnes stationnées sur le gazon. Je fais un peu de off-road et réussi à me stationner, étonnemment, sans trop de problème. On refait le chemin vers l'hôtel pour aller aux chambres et se préparer pour la plage. On arrive finalement sur la plage à 15h.

Veers, Hélène, Jenn et moi allons nous pitcher dans les vagues, pendant que d'autres se crèment encore et d'autres font le bacon. L'eau est relativement chaude (moins chaude que le Golfe du Mexique, mais quand même) et vagues assez fortes (du moins, assez fortes pour arracher les tops de bikinis). Quelque minutes de jeu plus tard, Jenn boit la tasse après une forte vague et décide d'aller faire le bacon. Les autres décident de sortir et de recommencer l'exercice un peu plus au nord de nos bacons, parce que en quelque minutes le courant nous à déplacer vers le sud une bonne distance. Van et Flash se joignent à nous. Malheureusement Van du haut de ses 5 pieds a de la misère avec les grosse vagues et se retrouve à boire la tasse aussi et à se retirer faire le bacon. Evelyne et Buzz se joignent à Hélène et Veers qui reste. Quelque minutes plus tard Evelyne revient avec une bonne tasse dans le corps. Fast-forward quelques heures... Certains font encore le bacon, d'autres (les peaux claires) ont retiré le bacon du feu et le laissent refroidir à l'ombre, d'autres (les peaux claires et geeks) se sont retiré dans la chambre d'hôtel pour profiter du Wifi, d'autres sont parti se promener.




À 17h on rentre se préparer pour souper. On cherche un restaurant qui a de l'allure sur le long de la strip et on atteri dans une "cuisine asiatique". À notre surprise, c'est du style Beni-Hana ou l'on s'assoit autour d'une plaque chauffante et le chef viens préparer la bouffe devant nous. Le chef arrive en gueulant ce qui, pour les touristes, doit ressembler au japonais. Il glisse des mots anglais dans son gueulage "japonais" pour se faire comprendre. Après un show de dextérité avec spatule et fourchette et un show de flamme (quand même impressionnant), il nous fait un show de cuisine américaine en mettant une livre de beurre dans tout. Le riz, le poulet, le steak, les pétoncle reçoivent tous une quantité extraordinaire de beurre.




Pendant que ça cuit, monsieur le chef s'amuse avec les clients à tester notre dexterité en lançant des morceaux de brocoli que l'on essaye d'attraper avec la bouche ainsi qu'envoyer dans la bouche un jet de saké du plus loin possible.




En tout, un bon repas mais, vous l'aurez deviné, trop gras. Retour à l'hôtel, party de plage (de courte durée, pas mal de vent), party de balcon (avec vue sur la mer et sur les feux d'artifice amateurs) et notre dernier dodo dans un hôtel. Demain, nous faisons de la route toute la journée, suivi de notre dernier dodo qui sera dans un "rest area" et retour a Montréal dimanche.

Les photos se font rare, l'intêret se perd, le paysage commence à ressemble à chez nous et les cartes mémoires sont (presque) pleine.

vendredi 10 juillet 2009

Conneries du jour

Avertissement (pour geek informatique seulement)

Nous avons pris 3 chambres au Best Western à Myrtle Beach en Caroline du Sud. Les numéros de chambres sont 403, 404 et 409.

Tout le monde connait l'erreur 404 du protocole HTTP bien sûr (404 Page Not Found). On espérait tellement ne pas trouver la chambre pour faire un "404 Room not found". Mais malheureusement on l'a trouvé. Par contre, nous n'avons jamais trouvé le rideau de douche de cette chambre !!!!

L'erreur 403 du protocole HTTP, pour ceux qui connaissent pas, c'est "Forbidden" (le serveur refuse de vous donner accès). Croyez-le ou non, les 3 clés magnétiques pour rentrer dans la chambre ne fonctionnaient pas !!!!

L'erreur 409 du protocole HTTP elle indique un conflit. À date, ça se passe bien, mais on garde l'oeil ouvert!

New Orleans

Bon Matin à tous! Petite précision que je n'ai peut-être pas mentionnée dans mes posts. Les posts prennent un certain délai à composer et à publier (notre connection internet n'est pas toujours disponible) donc le post que je mets online aujourd'hui raconte la journée de..... Nouvelle Orléans.... qui était .....hmmm bonne question... après brève inspection des factures, nous y étions le 8 juillet et je compose ce post le 10 juillet au matin. Donc le voyage est un ou deux jours d'avance sur mes posts.

Quelque heures de routes et nous arrivons à la Nouvelle Orléans vers 16h. Pas évident de se promener dans les petites rues de la Nouvelle Orléans en VR, donc notre but de faire notre check-in le plus vite possible et d'y aller à pied. 2 heures plus tard (pas de parking pour le RV à l'hotel, stationnement à l'autre Holiday Inn, remplissage de paperasse pour ça, apporter tout les bagages, douches, etc...) nous sommes prêt à visiter. Première chose : de la bouffe!!! On demande au concierge un resto où il y a un peu de tout (fruit de mer, steak, alligator) et l'on se retrouve au Deanie. Déception, il n'y a pas d'alligator!! Oh well... on va devoir revenir. La plupart du monde prennent des fruits de mer. Autre déception : la demi-assiette de fruits de mer que j'ai pris avec Evelyne, tout est frit... Huîtres, pétoncle, poisson, crabe. On parle pas de la chair de crabe frite. On parle du crabe au complet !!!



On part se promener dans le Quartier français et bien sûr sur "Bourbon street". La rue est fermé aux voitures, plein de boutiques de t-shirts (allant de bon à très mauvais goût), de bars et de strip clubs. En visitant nous arrivons face à face avec la "parade" : quelques personnes avec trompettes et trombones, suivies de monde à pied et de quelque chars allégoriques. Du monde de tous genres, plus ou moins vétus (moins que plus), distribuant des colliers de "perles" (en plastique on s'entend) aux mondes et de flashant les seins. QUand je dis du monde de tout genre, c'est vraiment de tout genre, jeune, vieilles, mince, grosse... Voir une grosse madame de 65 ans qui marche avec une marchette et qui est habillé en robe moulante "super sexy", ça ne fait pas le plaisir de tous.

Plusieurs colliers plus tard, nous reprenons le chemin pour trouver des endroits pour écouter du jazz. Nous nous sommes fait recommander 2 endroits: "Preservation Hall", un vieux building qui tombe en ruine, sièges inconfortables, pas d'alcool mais avec les vrais de vrais jazzman de 85-90 ans qui jouent depuis qu'ils sont tout jeune et la "Maison Bourbon". Vue le cover charge de 10$ pour les vieux jazzmen et le fait que certains d'entres nous voulaient prendre un verre, nous avons opté pour commencer par la Maison Bourbon. Un petit bar avec un petit stage où l'on retrouve 5 musiciens (trompette, clarinette, piano, contrebasse, percussions). Le premier Jazz live que la plupart d'entres nous écoutons... Sublime. Le trompettiste est aussi chanteur à la voix éraillée. Ils s'amusent avec la foule, et, à la requête de Van, chantent bonne fête à Jenn et Evelyne (20 juillet et 16 juillet) et les invitent à danser sur le stage. Le fun est pogné. Malheureusement nous n'avions qu'une caméra et la batterie est morte au début. Ça vallait la peine de retourner chercher ma caméra à l'hôtel pour revenir pour les 2-3 dernières chansons. Et oui, après Williams et la NASA, nous fermons un bar à la Nouvelle Orléans (un léger bémol ici : il était minuit et quart... la fin de semaine ils ferment à 1:15 !!!). Petite note amusante sur les salles de bain de la "Maison Bourbon" : la petite porte en arrière s'ouvre sur une cours intérieure et les salles de bains se retrouvent de l'autre côté. L'urinoir le plus "original" se trouve à l'intérieur. Une auge, assez large pour 2 personnes côte à côte, remplie de glace. Un vrai jeu pour les hommes!



Certains retournent à l'hôtel, d'autres cherchent un autre bar ou continuer la fête. Malheureusement, les bars ferment tous environ à la même heure (par contre les strip clubs restent ouvert). Donc retour à l'hôtel plus tôt que prévu, mais ça nous permet de nous lever plus tôt pour visiter la Nouvelle Orléans de jour.

Van et Flash prévoient se lever tôt pour faire un tour. Au réveil de Van, Flash n'y est plus. Pendant que je me prépare, Van va essayé de trouver Flash (elle connaissait certains endroits que Flash voulait visiter). Je suis presque prêt lorsque qui cogne à la porte? Flash! Je lui indique que Van a quitté il y a 2 minutes pour essayer de le trouver. Donc Flash repart, et quelques minutes plus tard je pars à la recherche de Flash qui est parti à la recherche de Van. Assez étonnamment, on se retrouve tous en 5 minutes. Van nous montre un magasin de livre usagés qu'elle a trouvé et ensuite on continue à se promener dans les belles rues du Quartier Français. Une petit café avec cours intérieure nous arrête pour casser la croûte.



En sortant, nous tombons sur Veers et Hélène. Soit Nouvelle Orléans est petit, ou nous avons le même sens d'intêret/direction. Ayant réservé la veille un tour des marais en Air boat, nous finissons rapidement un petit tour par le parc Jackson où il y avait des bananiers (avec des bananes dessus !!) et des musiciens lève-tôt qui faisaint un battle of the bands d'un bout à l'autre de la place, se répondant l'un l'autre à la trombone et à la trompette.



Nous retournons chercher les bagages et nous rendre au tour du marais. Nous croisons en chemin un prisonnier qui fait du service communautaire



Heureusement Flash ne l'a pas vu et ne sait pas ce qui l'attend.



Malheureusement, mon estimation de temps pour se préparer et aller chercher le VR était un peu courte. Et rendu l'heure du tour, nous embarquions finalement dans le VR. Donc on prend la route du départ, on s'arrête en chemin pour visiter un cimetière (il y a des tours organisés des cimetières de Nouvelle Orléans ; supposément que ça vaut la peine). Le cimetière est dans un quartier pauvre, certaines cryptes sont en bon état, mais d'autres s'effondrent (causé par les innondations ou avant?), ou ont des trous carrément dans les murs.



L'état général du cimetière est d'abandon et une odeur de moisi (ou d'après Hélène de corps en décomposition) règne. J'espère que les autres cimetières sont plus beau et en meilleur état, parce que je recommanderais pas à des touristes de visiter des cimetières. Nous partons donc pour Myrtle Beach (nous allons nous arrêter quelques milles passés Atlanta pour dormir dans un rest area pour la nuit et repartir demain matin).

Donc bonne nuit dans votre lit douillet.

jeudi 9 juillet 2009

NASA

Après une nuit et une demie-journée de conduite. nous arrivons à Houston au NASA Space Center à 14h30. Le centre ferme à 17h, donc du temps limité pour visiter. Mais Van jubile devant le building !!!

Ici aussi, nous passons une vérification de sécurité (pas de détecteur de métal, mais une fouille des sacs) et rentrons dans le Space Center. Première impression? Oh my god... on est à Disney!!! Première chose en rentrant un manège ou jeu d'enfants de Indiana Jones!!!!! Tout ça avec la trame sonore de Star Wars en fond! Kossé que ça a voir avec la NASA?? À vue d'oeil des manèges pour enfants... certains avec un thème plus ou moins relié à la NASA, d'autres aucunement. Ceci dit, en allant chercher une carte de la place, on finit par trouver des endroits intéressant à visiter. Il est convenu de commencer par un tour du Nasa Center via une petite navette gratuite. Encore une fois scanneur de métal et fouille de bagages.



Le conducteur-animateur nous pointe les buildings intéressant d'une voix monotone et nous arrêtons devant le premier building , le Mission Control Building. Nous visitons la salle de presse de l'ancien "Mission Control", où les missions Mercury, Gemni et Apollo étaient gérées. Là, un sympatique vieux monsieur nous explique la salle, nous parle de l'historique des missions et surtout, nous indique que la nouvelle salle de mission control est 3-4 murs plus loin de l'où on se trouve et que en-dessous de nous se trouver la salle de contrôle de l'ISS!!! Le nerd en nous frétilla de plus belle. Sympathique Monsieur nous a parlé de la prochaine mission spatiale, STS-127, et lorsqu'il nomma les astronautes composant l'équipage, il a compris que la salle (et contenait quelques Canadiens au tonnerre d'applaudissements quand il a dit le nom de Julie Payette! :-) Excellent orateur, maîtrisant sa matière totalement, il a eu l'humour de nous faire un clin d'oeil en convertissant en système métrique les vitesses et distances. :-)



Nous continuons ensuite le tour vers les fusées. Quelque modèles "réduits" (pas pleine grandeur mais très grande quand même) de fusée et des moteurs pleines grandeurs de certains "moteurs" de fusée (dont la Saturn V).



Et ensuite, nous entrons dans le building qui abrite une fusée Saturn V complète, celle qui fut utilisée pour toutes les missions Apollo. Les 3 étages, le Service Module, le Command Module (la petite capsule conique), il ne manquait que le LEM et quelque pièces pour assembler le tout, La fusée fut déposée sur son côté pour qu'on puisse en voir l'intérieur. Pour vous donner une idée de la grandeur, on aurait été capable de rentrer nous 8 confortablement dans un des moteurs et il y a 5 de ses moteurs à la base de la fusée.



Une fois que nous avons réussi à détacher Van et Flash de la fusée, nous avons repris le petit véhicule pour revenir au Space Center.

Voici une photo des deux Buzz, le premier étant le second homme à avoir fouler le sol lunaire, le second était le nôtre... la ressemblance est terrible! :-)



Nous allons ensuite visionner un court-métrage au Starship Gallery. En attendant le début de la projection, Flash est allé nous faire un speech derrière le podium dans le coin de la salle (podium avec le logo du président dessus). Une fois la projection commencé, ils nous avertissent que le podium en question est le podium duquel le président Kennedy a fait son speech annonçant que les États-Unis allaient envoyé un homme sur la lune et le ramener vivant d'ici la fin de la décennie 1960. Les fameux mots: "We choose to do this not because it is easy, but because it is hard". Flash s'est renfoncé un peu plus profondément dans son siège après avoir appris ça. Suite au court métrage, nous allions visiter un petit musée où l'on pouvait voir une capsule Mercury et une capsule Gemini ainsi que LA capsule de Apollo 17 (que Van était toute excitée de toucher).





Le tour se terminait ensuite avec le "Moon Rock Vault" (le coffre de roche de lune), soit une salle avec des grosses portes de coffre de banque et des caméras de sécurité un peu partout avec des avertissement que les portes se ferment rapidement en cas d'alarme (donnant pas mal le goût à tout le monde de faire de quoi pour partir l'alarme pour voir ce système en action, maismalheureusement, personne ne s'est porté volontaire). Dans ce coffre se trouvaient plusieurs échantillons de roche lunaire récupérés de plusieurs missions. Nous pouvions même toucher un roche lunaire!!! La sécurité était encore plus haute ici:une structure de verre et de métal avec des caméras de sécurité tout autour. Ça laisse la place pour mettre a peine une main sur la roche de un pouce carré qui est collé sur la plaque. Impressionnant (pour les geeks) de toucher quelque chose qui se trouvait sur la lune. Impressionnant aussi la quantité de sécurité pour un petit boutte de roche.





Malheureusement, le garde de sécurité a dû nous mettre à la porte, le Space Center était en train de fermer. Juste le temps de faire un petit tour au gift shop et ils fermaient les portes derrière nous. Donc après avoir fermé un bar à Williams, AZ, nous fermons le NASA Space center. Maintenant rendu 19h, nous commençons à avoir faim et nous dirigeons vers un steakhouse à Houston (à Rome, on fait comme les Romains!). Malheureusement arrivés là et assis à table, nous nous sommes rendus compte qu'il n'y avait pas de steak. C'est plutôt comme un genre de "Cage aux sports" Américain (Buffalo Wild Wings)... oh well. On va devoir revenir à Houston pour prendre du steak. Nous décidons de se rapprocher un peu de la Nouvelle-Orléans et se trouver un hôtel en chemin pour relaxer un peu. Demain, notre dernier arrêt prévu. Nous avions une journée de lousse en cas de pépin, et vu que nous avons pas eu de gros pépin à date (touche du MDF cheap qui commence à tomber en morceaux), nous avons une journée supplémentaire que nous allons passer à Myrtle Beach. Bonne soirée à vous.

mercredi 8 juillet 2009

Péripétie Texane

C'est avec une tasse de Rebo à la main que je vais outrepasser mon aversion des ordinateurs pour vous narrer les dernières péripéties ponctuant par intervalles réguliers la monotonie des grandes autoroutes. De part une réputation et des expériences passées s'acharnant à me coller à la peau, je me suis sentie interpelée pour vous faire partager un incident routier fort peu ordinaire qui dépeint l'esprit Ô combien créatif de certains individus...

En route vers Houston alors que nous fendions la campagne orageuse sur une autoroute déserte, le pain quotidien de notre road trip nous frappa subitement. Sorties de nulle part, des lumières rougeouaillantes apparaissent soudainement au travers de la route et des éclairs environnants. Des freins crissent, le VR s'immobilise et six paires de yeux brumeux s'entrouvrent avec une lueur d'intérêt qui émerge des tréfonds du sommeil. Devant le regard ébahi de tous, se trouve un truck en facheuse posture alors qu'il se balance respectivement au-dessus des fossés bordant la route, perpendiculairement au trafic. Un vieux texan rabougri au physique déséché par l'usure du temps et du soleil descend de la cabine et se dirige vers nous d'un pas sec et cassant. De sous une longue barbe beige bringée d'un joli jaune délavé, s'échappent ces paroles empreintes d'un fort accent sudiste: "Wrong place to make a U-turn!" Oui, oui, un U-turn sur l'autoroute! Avec un truck de la grosseur d'un semi-remorque trimbalant gaiement six autos neuves. Brillante idée! Ce gars était décidement inspiré! Je ne voudrais surtout pas me frotter à une telle muse!

Devant l'évidence des faits, le désespoir nous gagna: il est 2 hres du matin. Nous courons après le temps afin de rattraper Houston dans un délai respectable. Malheureusement, aucune voie d'évitement n'apparaît par magie, gentiment léguée par les petits hommes verts de Roswell. Après maintes et maintes tentatives plus ou moins fructueuses, le texan s'extrait finalement de sa délicate position et réussit à dégager la voie sous un concert d'applaudissements enthousiastes. En route vers Houston, donc!

Veiller le 4 juillet...

Ce premier billet de ma part ne pouvait que publier un événement unique qui n'arrivera très probablement qu'une seule fois dans ma vie. Comme Benthos l'a narré précédemment, en ce 4 juillet, jour de l'Independance Day, nous arrivons dans la petite ville de Willrouriams, en Arizona, préalablement choisie pour son emplacement aux portes du parc du Grand Canyon.

À l'arrivée, nous tombons sous le charme: c'est la parade du 4 juillet. Oubliez chars allégoriques, animaux géants gonflés à l'hélium et structures de ballon, pensez tracteurs John Deere verts et jaunes, pick-ups rouillés et demi-camions avec rack de foin à l'arrière conduits par des volontaires barbus et/ou portant un chapeau de cowboy. Du bonheur en canne! De ce fait, cinq d'entres nous descendirent du VR pour suivre la parade et marcher jusqu'à l'hôtel.

Personnellement, je fondis d'amour pour ce petit village au fur à mesure que nous le traversions, et ce n'est même pas ironique. Jamais je n'avais vu autant d'êtres aussi authentiques. Souriants, aimables, bien affalés sur leur chaise pliante en bord de route, drapeau Star Splanged Banner à la main, les Williamois nous étaient éminemment sympathiques. La ferveur ambiante eut tôt fait de m'emporter et j'entrepris de chercher un drapeau américain. Eh oui! Vous l'auriez fait aussi si vous aviez été à ma place. Flash réussit à nous en têter deux.

Malheureusement, dans l'empressement, nous avons omis de prendre un appareil-photo, alors impossible de vous montrer à quoi ressemblait l'événement. Toutefois, je vais tâcher de décrire du mieux que je peux quelques "chars":

- Médaille de bronze: un tracteur joliment drapé de rouille tirant une petite remorque sur lequel une poupée à tête de citrouille (!) articulée mécaniquement qui pompe une petite pompe à eau.

- Médaille d'argent: un autre tracteur, jaune et vert celui-là, conduit par un pimpant vieillard à barbe blanche touffue et salopette de jeans, qui tire un autre tracteur d'époque dans un trailer

- Médaille d'or: un pick-up qui tire une charette dans laquelle Little Miss Williams County, une petite blondinette frisée de 8 ans en jupe blanche, bustier rouge et bleu pailletée, danse un petit set-carré

La soirée s'annonçait excellente et elle le fut. La douche fut salvatrice et le repas, pris sur le patio de l'hôtel Travelodge, somptueux de par sa nécessité, car il était 20h. Afin de pouvoir mouiller nos gorgotons de bonne bière américaine, je m'enquis de la présence d'un quelconque dépanneur. La dame de la réception me suggéra le gaz-bar local, en diagonale de l'hôtel, gaz-bar qui s'avérera être un gaz-bar mexicain, avec film de Will Smith traduit en espagnol et pub de Red Bull aussi. Nous réussîmes tout de même à trouver deux sortes de bières (Grand Canyon et Budweiser Premium Ale). Arizona baby!

On jase, on jase mais des heures de route, pas de sommeil et 3 bières, c'est suffisant pour mettre de bonne humeur! C'est donc animés d'un sentiment festif que Buzz, Flash, Evelyne et moi partons marcher dans les rues de Williams, entre autres à la recherche d'un bar où perpétuer les célébrations. Nous marchons quelques pas et nous les avons vus: accoudés au comptoir, deux hommes en jeans, chemise, débardeur, foulard et chapeau de cow-boys qui semblaient heureux de la vie eux aussi. Mâchoire à terre. Frétillements. Rapide concertation à savoir si nous allions oser le geste d'entrer et s'asseoir avec eux. Décision positive. Ohé lancé aux deux autres: "C'est là que ça se passe!!".

Les deux cow-boys étaient, pour tout vous dire, déguisés. Ils étaient habillés de la sorte depuis le matin pour une reconstitution d'une photo prise il y a une centaine d'année. Mais tout de même, ils valaient le coup d'oeil. Flash et moi eurent tôt fait de lier conservation avec chacun d'eux. Le "mien" s'appelait Manual Gonzalez, surnommé Mingus, et était retraité d'une carrière de suppléant en enseignement et "range shooter" à ses heures. Cow-boy philosophe, ses deux scotches lui tirèrent des envolées lyriques sur la vie, dont j'aimerais bien me souvenir des mots exacts, mais mon mojito m'en empêchit. :-)

À un moment donné de la soirée, le bar-man, DJ à ses heures, mis une cassette (j'vous niaise même pas, une cassette) dans son petit lecteur et emplit son bar de Chuck Berry. Su-bli-me. Nous continuâmes de discuter de choses et d'autres, des étapes de notre trajet et du Canada, pays qui fait pâmer mon cow-boy d'envie, de gestion de l'eau en Arizona (on sort pas l'ingénieur de la fille, hein!) et de l'histoire de Williams. À 1h, le bar-man annonce son last-call. Victoire! On a réussi à fermer un bar en Arizona. C'est ainsi que le coeur gorgé de fierté, l'air imbécilement ravi par la magie (!) de la soirée, nous retournâmes à l'hôtel. Jamais la journée du 4 juillet n'aura été aussi chère à mon coeur! :-) GG, Williams!

VLA

Après une nuit pas mal relaxe (d'après les standards du roadtrip) nous repartons ce matin pour Meteor Crater (à 5km ducamping). Il y a 50,000 and un météor de 50m à décider de venir se crisser en plein milieur de nulle part en Arizona y laissant un cratère de 570 pieds de profond et de 1km de diamètre. Pas mal impressionant voir ce qu'une petite roche peut faire quand on la pitch fort.





Malheureusement nous ne pouvons pas déscendre dans le cratère, par contre le centre de visite/explication du cratère (en plus de ses animations des années 60) offraient un beau backgroud pour qu'on puisse prendre une photo (et il y avait des américains qui le faisaient sérieusement!!!!).




Après cette courte visite, nous nous sommes dirigés vers la "petrified forest". Nous voulions rentrer dans le parc par la route du Nord et en resortir par le Sud. Malheureusement ne sachant pas ceci et en voyant des directions pour la "petrified forest" je les ai suivis à la place de suivre le GPS. Nous nous sommes donc retrouvés à l'entrée Sud du parc. En se renseignant, tout ce qui vallait la peine de voir était à l'entrée Nord... soit une heure de plus sur notre trajet déjà serré. De plus, notre génératrice déconnait un peu. Pendant que certaines personnes visitait les quelques arbres pétrifiés, certains autres contactaient St-Cyr pour essayer de régler le problème de la génératrice. Supposément qu'on en demande trop à la génératrice (vu qu'on a juste l'air climatisé et le frigo dessus, nous en concluons que soit il fait trop chaud en Arizona et/ou il y a des problèmes avec la génératrice) St-Cyr nous envoye par email des endroits où la réparer.

Nous décidons de couper court notre visite à la fôret pétrifiée et se diriger vers notre destination finale pour la journée : le Very Large Array (VLA). Petite explication courte (que wikipedia vous donnera plus en détails) le VLA est un ensemble (27) de radiotéléscopes mis en forme d'étoile à 3 branches. Un rassemblement de radiotéléscopes est pas mal plus puissant et précis qu'un gros radiotéléscope.

Nous nous sommes arrêtés peu avant d'y arriver pour 2 raisons: Prendre des photos de loin des téléscopes

et parce que Buzz fait une expérience continue avec les vaches à cet endroit spécifique. Il essaye de trouver la diète des vaches à côté du VLA. Il y a 7 ans il avait essayé de nourrir les vaches avec des "Tostitos Scoops". Aujourd'hui il s'est essayé avec des Nachos à saveur de Guacamole. Nous confirmons que tout comme les "Tostitos Scoops" les vaches n'aiment pas les Nachos à la Guacamole (par contre, les gens du VR ont beaucoup apprécié).


(Finalement nous n'avons pas de photo de Buzz nourrisant les vaches... donc voici un "screenshot" de l'écran de la caméra... décevant comme image pour une gang de geek, oui)
Arrivé au VLA Van et Flash sont sorti excités comme des enfants arrivant à Disney World. Un petit film et une petite visite à l'intérieur nous explique le concept et le procédé (et pour ceux qui pensent qu'on est geek.... ils avaient des choses qui étaient expliqués pour les gens techniques que même nous on comprenait pas (j'en ai pris des photos pour mon père qui s'y connait un peu plus en antennes et en radio fréquences). La visite extérieure commençait avec un exemple pour les enfantspour montrer le principe d'une soucoupe (ça tombe bien on était 8 enfants). Il y avait 2 petite soucoupes à 25 mètres l'une de l'autre et en chuchotant au point focal d'une soucoupe (environ 10 pouces du fond), la personne devant l'autre entendait aussi clairement que si la personne avait chuchoté dans l'oreille. Vous pouvez donc deviner le nombre de conneries qui ont été chuchoté d'un orifice ou d'une autre dans les soucoupes.



Nous procédons ensuite à un de ces gigantesque radiotéléscope (25m de diamètre et 235 tonnes). Très impressionant... encore plus quand on sait qu'ils peuvent changer la configuration en déplaçant les antennes pour qu'ils soient très proches l'une de l'autre ou très loin (jusqu'à 13 miles par branche) ou autre configuration entre les deux. Ils sont placés sur des chariots monté sur des rails... et déplacés une par une. Celle en-dessous de laquelle nous étions était en fonction...



Mais il y en avait d'autres qui fonctionnaient pas dont celle-ci: elle avait une banane dans l'oreille.



Van s'est pluggés dans une des antennes pour essayer de voir si TQS était encore en onde. elle n'a rien entendu, mais je lui ai dit de pas trop de réjouir... l'antenne pointait juste pas das la bonne direction.



Flash lui a essayé de capter TQS avec les oreilles de lapin.... On dirait qu'il ne s'est pas branché au bon endroit car le lapin n'a pas aimé.



Nous avons soupé sur le bord du VLA (pas de micro-onde car la pancarte nous demandait clairement de fermer micro-onde et cellulaires pour éviter les interférences). Donc tacos assis sur une chaise de camping à regarder les antennes et les vaches au soleil couchant avec un bon vent pour nous rafraîchir... quoi demander de plus? Un bon hôtel? Malheureusement, nous repartons aussitôt que possible et conduisons toute la nuit vers Houston pour visiter la NASA le lendemain.

Donc bonne nuit à vous... pour les jaloux de notre voyage, pensez à nous qui allons rebondir en dormant et se réveiller à chaque fois que le conducteur prend un tournant (ou ligne droite) un peu large et embarque sur les vibreurs.

mardi 7 juillet 2009

Grand Canyon

Réveil en pleine forme ce matin (pour ceux qui n'ont pas fermé les bars de Williams avec des cowboys la veille) et nous allons manger dans un "diner" sur la route 66 (en face de notre hôtel). Un diner classique avec la faune de la route 66. Par faune, on entend des "bikers" à la barbe ZZ Top.



Au menu, déjeuners bien gras comme en témoigne le "Route 66 Special" de Veers (burrito avec 3 oeufs, jambon, saucisse, bacon) bien sûr servi avec hash brown et toast.



Nous avons bien sûr tous terminé nos assiettes!!

Une fois nos bedons bien (trop) remplis, nous faisons route vers le Grand Canyon. Malheureusement, le temps restreint réduit aussi les visites que nous pouvons faire. Nous limitons donc notre visite du Grand Canyon à la navette d'autobus qui fait le trajet du bord du Canyon où l'on s'arrête à 3-4 vista points pour regarder la vue et prendre des photos. Magnifique le Grand Canyon, mais à visiter en plus que 3 heures. Voici quelques points de vue fantastique dans lesquels mes compagnons de voyages se sont insérés:






On se remet ensuite en route pour arriver à (passé) la tombée de la nuit au camping de VR à côté du Meteor Crater. Quoi faire en pleine nuit dans le désert quand on a du temps à perdre? L'équivalent arizonien d'écrire son nom dans la neige:







Bon, assez ri, on a une grosse journée demain, on va se coucher.

Hoover Dam

La dernière fois qu'on s'est laissés, nous étions à Vegas.... J'aimerais vous raconter notre soirée à Vegas, mais comme ils disent: "What happens in Vegas stays in Vegas!" Disons juste que c'était bondé de monde (c'était la longue fin de semaine de l'indépendance américaine) et que certains d'entre nous ont vu le lever du soleil.

Donc vous devinez que pour le lendemain matin, le lever était un peu difficile. Mais grâce au bon planning de notre équipe de trajet, nous avions une petite journée de prévue : visiter le Hoover Dam et conduire 350km jusqu'à une petite ville juste avant le parc du Grand Canyon. Donc vers 13h nous arrivons à Hoover Dam... Seules 5 personnes bravent fatigue et chaleur pour aller visiter, tandis que les autres profitent de quelques heures de sommeil de plus. Les stationnements pour Hoover Dam étant pleins à craquer, nous avons dû marcher 10 minutes sous un soleil plombant pour nous y rendre. Van a failli perdre connaissance en chemin à cause de la chaleur et la déshydradation.





Arrivés au point de sécurité du Hoover Dam (oui oui... détecteur de métal, tout bagage passe dans le scanneur comme à l'aéroport... pour pas que quelqu'un apporte des explosifs dans le barrage), on demande les salles de bain pour que Van aille se refroidir. L'agent de sécurité pose quelque questions à Van et remarquant qu'elle est un peu confuse (quand il lui a demandé d'où elle venait elle a répondu "from the west... no the east... the north") lui fait s'asseoir et apporte un sac de glace (au bout de quelque minutes de refroidissement, Van est de nouveau en forme) et nous visitons le "visitor center" expliquant le Hoover Dam (très intéressant) ainsi que des points de vue (on sort vite vite... fait "wow", quelque photos et on retourne à l'air climatisé). On retourne aussi vite que possible au VR en gardant un oeil sur Van. Une fois arrivés, on la garroche dans la douche pour qu'elle reprenne son 100%. On y pitche ensuite Flash à la douche, puisque un roux longtemps au soleil c'est pas bon non plus) et on reprend la route pour Williams, Arizona, pour dodo.

Le manque de sommeil, le une semaine ensemble... on commence à se taper sur les nerfs les uns les autres. Mais quoi de mieux pour remonter le moral et l'humeur de tout le monde que la surprise qui nous attendait à Williams!!! Une parade du 4 juillet dans un petit village d'Arizona... rien de mieux que de faire la fête avec des fermiers, des cowboys, du kitsch, du monde sympathique. Après avoir regardé et suivi la parade, on check-in à notre hôtel et on se fait un bon souper qu'on mange sur la terrasse de l'hôtel avec de la "bonne" bière américaine, entouré d'Americains en fête.




Demain Grand Canyon!

samedi 4 juillet 2009

Bouttes de route

Yeap. Il y a des moments comme ça qui ne s'immortalisent pas tant sur pellicule mémoire flash que dans nos shorts souvenirs.

Je pense notamment à un petit 15-20 minutes bien intense en Indiana, il y a déjà quelques jours. Ce qu'il se dit sur les orages dans le Midwest est vrai : c'est subit et dru. De bonnes bourrasques (latérales, bien sûr) et une pluie au débit que l'on pourrait qualifier de bovin. Un superbe orage à regarder chez soi, au sec et entouré de paratonnerres ; une expérience autrement délectable quand on se dirige dans vers la cellule orageuse dans un VR loué roulant à 70km/h entouré de sept personnes bizarrement silencieuses. Bref, c'est avec une visibilité de pas tant que ça - et surtout, avec les phares arrières du semi-remorque devant, dont le conducteur en avait, à l'évidence vu bien d'autres - que notre conducteur émérite Benthos nous a mené pas-dans-le-champ. Il y a eu quelques sorties de route, mais on s'en fout : pas nous. Mieux, on n'a pratiquement pas été dans les vibreurs sur le côté ! GG, Benthos !

Autre boutte de route notable, hier soir. Direction hôtel Paramint Springs Resort, en bordure de la Death Valley. D'abord, il était incertain que l'on y aille : dû au retard accumulé dans la journée, nous serions arrivés passé l'heure de check-in. Après moult délibérations, il a été décidé de s'y rendre pareil, un arrangement a été fait avec la réception après avoir difficilement capté un réseau cellulaire. "À Lone Pine, tournez à gauche, vous trouverez un Shell à trois miles pour la clé des chambres". La route est noire, droite : il n'y a rien de rien autour sinon que des bosquets d'environ 72cm de haut. Commentaire du chauffeur Veers : "En tout cas, si on manque le Shell, on est poches en esti !".

Après 10 miles, cette éventualité se faisait particulièrement menaçante. En plein milieu de nulle part, on n'a croisé aucune voiture et aucune ne nous suit. Pratiquement pas de végétation. On a failli écraser la seule chose vivante de l'endroit (un lièvre). Pas d'internet GSM (pas trop surprenant). Pas de signal cellulaire. En fait, oui, signal limité pour les appels d'urgence, mais on l'a perdu assez tôt. Quand tu dis loin de tout, je crois qu'on s'en approche ! Finalement, c'était pas trois miles, mais bien trente (Benthos avait mal entendu au téléphone). Et la route est devenue montagneuse et sinueuse. Arrivés à bon port en 8 morceaux (au total). GG, Veers !

Et un autre boutte pas pire, hier en après-midi. Death Valley. Un joli point de vue en bordure de la route (environ 100 mètres ; photos à venir éventuellement). Dunes de sable et montagnes au loin. Superbe. On nous avait averti à l'entrée de la route, lors du paiement des frais d'entrée, d'une température de 44 degrés (111 Farenheit ou 317 Kelvin). Un guide du visiteur jasait aussi de l'histoire d'un gars qui, comprends-tu, est parti en randonnée avec un litre d'eau pour, 90 minutes plus tard, mourir de dessication. Après la petite marche, un petit arrêt pour contempler et prendre des photos, et le retour au VR, nous n'avons aucune misère à le croire. Parole de roux.

C'était donc un fort mauvais moment pour que l'auteur de ces lignes ne sache plus où il avait placé les clés dudit VR. Oh. Crap. Crap crap crap ! "Scroui", de dire à l'unisson une floppée de glandes sudoripares (un bon demi-litre, je dirais). Légère panique à bord. Regards rapides dans le VR, reconstitution des derniers moments des clés. Suggestion d'une battue sur le chemin de sable fin. Perspective guère enchanteresse. Imaginez-vous cherchez vos clés dans la neige. Sur 100 mètres. Nu. Heureusement, nous n'avons pas eu le temps de traverser la route que les clés ont été retrouvées sur le siège du conducteur. Veers ne s'en était pas rendu compte en s'asseyant dessus - je n'ose trop m'interroger sur le pourquoi. Toujours est-il que je les avais mises à la mauvaise place - l'usage veut que nous les placions sur la console, pas sur le banc du conducteur. Un lamentable GG, Flash !